écologie de la beauté
Françoise Hardy
Ingmari Lamy
Il paraît qu'on va voir de plus en plus de femmes mûres dans la presse, maintenant. Vous savez, ça me fait l'effet d'un juste retour des choses : une sorte d'écologie de la beauté. De même qu'après avoir consommé, pétrolisé, plastifié la planète, nous sommes revenus vers le naturel et le terrestre, de même, nous sommes en train de comprendre qu'à trop enfermer l'idée de beauté dans la jeunesse, on voue une bonne partie du monde à une sorte d'anathème "Peter Pan". Car pour dire vrai, concevoir que la beauté puisse avoir un âge, c'est une des plus grosses bêtises que notre monde ait inventé, non ?
Pouvoir dire à quarante ans qu'on a encore des décennies pour être belle, non seulement à l'extérieur, mais aussi par une sorte de rayonnement intérieur, c'est un luxe qu'on s'autorise à peine aujourd'hui.
Alors... si on commençait tout de suite ?